Nous sommes toutes jalouses, on est d’accord. « Kou beug fiir » (qui aime devient jaloux) nous dit wolof ndiaye. On est d’accord aussi.

Mais enfin entre la jalousie, la jalousie maladive et la possessivité il y a des nuances. Sisi de plus ou moins grandes nuances.

On peut être jaloux au point de tuer l’être aimé qui pourtant nous est si cher mais on préfère le perdre que de le partager avec une autre femme. C’est ce que le toubab appelle «Crime passionnel» qui a pour seul motif la jalousie amoureuse on peut aussi l’appeler la jalousie maladive.

C’est celle qui vous poussera à fouiller les poches, cartables, portefeuilles, ordinateur, téléphone de Monsieur. Certaines iront plus loin et suivront à la trace leur conjoint.

Et la confiance dans tout ça ? On en fait quoi ?

Encore une fois rien ne vous retient dans une relation dans laquelle vous n’êtes pas heureuse, rassurée et aimée, pas même vos enfants aussi nombreux soient-ils.

Et n’oubliez pas la confiance est la base de toute relation peu importe sa nature.

La jalousie peut et doit être modéré pour votre bien déjà, votre tranquillité d’esprit. Car les hommes ne doivent pas être notre seul centre d’intérêt.

C’est normal de se poser des questions. Qui n’a jamais eu envie de savoir ce qu’il y a sur le téléphone de son mari ? Qui ne l’a jamais fouillé déjà ? Mais relax mesdames, respirez un bon coup et buvez de l’eau fraîche. Prenez soin de vous et soyez égoïstes quelques fois, comme un homme.

Fatou Teddy Ndao.

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